Du bon usage du rattrapage
L’évaluation sommative (celle qui consiste à attribuer une note en fin de parcours aux étudiants afin de les classer) présente plusieurs inconvénients. En particulier, en cas d’échec, rien n’incite l’étudiant à retourner travailler les notions mal maîtrisées. Bien au contraire, s’il souhaite présenter une bonne moyenne à la fin de l’année il a tout intérêt à se concentrer sur les chapitres et les matières à venir pour sauver l’ensemble.
Une solution pour y remédier : proposer un contrôle de rattrapage. L’inconvénient ? Le surcroit de travail et le risque d’inciter à la paresse dans la mesure où un premier échec est sans conséquences.
La solution que j’ai trouvée est la suivante : je ne propose la possibilité d’un contrôle de rattrapage qu’aux étudiants dont la note est vraiment basse et je plafonne la possibilité d’améliorer la note. Par exemple, si je n’autorise que les étudiants ayant moins de 9 à présenter le rattrapage, je plafonne également à 9 la possibilité d’améliorer la note :
Note initiale |
Note rattrapage |
Moyenne |
Note finale |
7 |
9 |
8 |
8 |
7 |
11 |
9 |
9 |
7 |
13 |
10 |
9 (plafonné) |
Cette organisation permet de ne pas pénaliser les étudiants ayant eu plus de 9 et qui ne peuvent pas améliorer leur note, et incite également tous les élèves à réussir du premier coup.